Je m'éloigne à présent d' Eldoriath, je ne me retourne pas... Trop de choses se bousculent en moi... J'ai, en ce lieu, plus que je ne l'espérais, j'en suis heureuse et pourtant mes doutes, mes craintes s'en trouvent attisés. Death piaf d'impatience, Navro trotine à nos coté tandis qu' Agone nous survole. Drole de troupe que voila...
Mes poings se crispent fesant ressortir mes articulations... Je suis destinées à la solitude je le sais. Maudite avant même ma conception, ni elfe, ni humaine, je ne suis rien, une batarde qui ne peu se revendiquer d'aucun véritable peuple, qui ne peut prétendre ni au trone de Brocéliande ni à la prêtrise d'Avalon...
Ténébreuse s'est mise à vibrer à mon côté, ma main se pose sur sa garde pour la rassurer. Dès que le contact est établie, ma paume sur son doux métal, elle envahie mon esprit, calmant la douleur et le désarroi.... Mes yeux restent cependant jaune d'ambre pareil aux yeux de Navro. Ma nature reste incomprise de beaucoup... Pourtant cela ne change rien à ce que je suis... Mes yeux se portent sur la lune, douce et pleine alors que mon esprit fait un bon dans le passé. Je me revois en Avalon à la fin de mon initiation de pretresse-guerrière....
Ma machoire se crispe... mes dents grincent...et je reviens au présent. Inutile de m'attarder sur un passé qui me tourmente. Un sourire sans joie anime mon visage, un sourire de carnassier. L'ironie du destin est surprenante, je me doit de traquer l'un des êtres que j'ai le plus aimé, le plus haît... Il y à une justice au dessus des mondes que je ne cherche plus à comprendre. Mes traits se figent sur ce sourire terrible, mes yeux se remplissent d'une lueur sauvage... Je fait de nouveau place à cette force terrible qui m'habite... Je me redresse sur ma selle, les pieds bien encrés dans mes étriers. Je lève la tête, le visage face au ciel et ferme les yeux. Un hurlement monte de ma gorge, d'abord grondement, il s'élève dans la nuit : terrible, sauvage inhumain. J'hurle à la lune ma souffrance, ma solitude, mon amour tel la bête que je suis...
J'ouvre les yeux alors que mon cri se meurt et pose mon regard sur Navro, le loup plonge le sien dans le mien... La même couleur...
Mes poings se crispent fesant ressortir mes articulations... Je suis destinées à la solitude je le sais. Maudite avant même ma conception, ni elfe, ni humaine, je ne suis rien, une batarde qui ne peu se revendiquer d'aucun véritable peuple, qui ne peut prétendre ni au trone de Brocéliande ni à la prêtrise d'Avalon...
Ténébreuse s'est mise à vibrer à mon côté, ma main se pose sur sa garde pour la rassurer. Dès que le contact est établie, ma paume sur son doux métal, elle envahie mon esprit, calmant la douleur et le désarroi.... Mes yeux restent cependant jaune d'ambre pareil aux yeux de Navro. Ma nature reste incomprise de beaucoup... Pourtant cela ne change rien à ce que je suis... Mes yeux se portent sur la lune, douce et pleine alors que mon esprit fait un bon dans le passé. Je me revois en Avalon à la fin de mon initiation de pretresse-guerrière....
Ma machoire se crispe... mes dents grincent...et je reviens au présent. Inutile de m'attarder sur un passé qui me tourmente. Un sourire sans joie anime mon visage, un sourire de carnassier. L'ironie du destin est surprenante, je me doit de traquer l'un des êtres que j'ai le plus aimé, le plus haît... Il y à une justice au dessus des mondes que je ne cherche plus à comprendre. Mes traits se figent sur ce sourire terrible, mes yeux se remplissent d'une lueur sauvage... Je fait de nouveau place à cette force terrible qui m'habite... Je me redresse sur ma selle, les pieds bien encrés dans mes étriers. Je lève la tête, le visage face au ciel et ferme les yeux. Un hurlement monte de ma gorge, d'abord grondement, il s'élève dans la nuit : terrible, sauvage inhumain. J'hurle à la lune ma souffrance, ma solitude, mon amour tel la bête que je suis...
J'ouvre les yeux alors que mon cri se meurt et pose mon regard sur Navro, le loup plonge le sien dans le mien... La même couleur...