Je n'ose ouvrir les yeux, j'ai peur d'encore rêver, que cette lumière qui filtre entre mes paupières fermées ne soit qu'une chimère. J'ai souvent eu l'impression d'entrevoir cette lueur blanche bleutée durant mes années de torpeur. Malgrés les siècles passés elle m'est toujours aussi familère.
La faim me taraude, une odeur douce amère aux notes légèrement sucrées est parvenue jusqu'à moi, bravant mon tombeau et rompant mon isolement souterrain. Ce parfum a alerté mes sens éveillant ma soif. C'est cette soif qui m'a tiré de mon sommeil en plus de ce rêve rémanent...
Mes gencives se font douloureuses sous la soudaine poussée de mes canines. J'avale ma salive, ma gorge sèche me tiraille. Tout mon corp est douloureu... Je doit être beau, la peau fripée et colée sur mes os saillants !!! Chaque mouvement de mon torse me fait retenir un rugissement de ce qu'on pourrait nommer douleur. Je passe ma langue sur mes dents, sur mes canines et enfin... Sur mes lèvres. Elles ressemblent à la couverture d'un vieu parchemin : craquelée, dessèchée.
L'odeur se fait plus forte, j'entend désormais avec précision le battement sourd et serein du coeur de ma proie. Je le sent se rapprocher et s'accélèrer sous l'effet d'une poussée d'adrénaline : la découverte de mon tombeau... Je sent déja son sang couler dans ma bouche, dans ma gorge : chaud, doux, légèrement ferreux aux accents de fruits mures...
Un glissement caverneux, un bruit sourd lorsque le couvercle de granit de mon tombeau tombe à terre... Elle est la juste à côté, j'entend son souffle... Je souris... Ma victime se penche sur mon cerceuil. Je tend le bras, transperçant le couvercle d'orme, le faisant voler en éclat sous l'impact. Ma main se referme sur la nuque de mon gibier et l'attire contre moi. Ma bouche s'entrouvre et mes canines carressent tendrement la peau de son cou, de sa gorge avant de s'y enfoncer en un baiser passioné et mortel. Soudain cette chanson... cette maudite chanson ... En ce moment d'extase elle ressurgit... maudit rêve...Je me laisse griser par l'ivresse du sang tandis que CES paroles raisonnent dans ma tête...
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront vu s'enfuir tout ce qu'on à rêver ?
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront même oubliées tout ce qu'on s'est donnés ?
Aura tu ce regard, le même qu'aujourd'hui,
Lorsque tu le pose sur moi scèdant à tes envies ?
Où sera ton désir pour une vieille peau fripée ?
Quel sera ton plaisir à la carresser ?
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront vu s'enfuir tout ce qu'on à rêver ?
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront même oubliées tout ce qu'on s'est donnés ?
Que diront tes yeux lorsque sur le tard
Tu les posera sur moi, sur les rêves passés
Quand mon corp vieilli rappelera nos espoirs
Et plus encore, les non réalisés ?
Je sent des larmes couler sur mes joues...Comme il y a de cela des siècles... Quand... Avant que tu... Avant que je... Faite la taire !!! Mes canines se retire de la peau de ma victime et je l'envois d'un geste rageur s'écraser contre le mur de la pièce... Je me redresse...
J'AI FAIM !!!
La faim me taraude, une odeur douce amère aux notes légèrement sucrées est parvenue jusqu'à moi, bravant mon tombeau et rompant mon isolement souterrain. Ce parfum a alerté mes sens éveillant ma soif. C'est cette soif qui m'a tiré de mon sommeil en plus de ce rêve rémanent...
Mes gencives se font douloureuses sous la soudaine poussée de mes canines. J'avale ma salive, ma gorge sèche me tiraille. Tout mon corp est douloureu... Je doit être beau, la peau fripée et colée sur mes os saillants !!! Chaque mouvement de mon torse me fait retenir un rugissement de ce qu'on pourrait nommer douleur. Je passe ma langue sur mes dents, sur mes canines et enfin... Sur mes lèvres. Elles ressemblent à la couverture d'un vieu parchemin : craquelée, dessèchée.
L'odeur se fait plus forte, j'entend désormais avec précision le battement sourd et serein du coeur de ma proie. Je le sent se rapprocher et s'accélèrer sous l'effet d'une poussée d'adrénaline : la découverte de mon tombeau... Je sent déja son sang couler dans ma bouche, dans ma gorge : chaud, doux, légèrement ferreux aux accents de fruits mures...
Un glissement caverneux, un bruit sourd lorsque le couvercle de granit de mon tombeau tombe à terre... Elle est la juste à côté, j'entend son souffle... Je souris... Ma victime se penche sur mon cerceuil. Je tend le bras, transperçant le couvercle d'orme, le faisant voler en éclat sous l'impact. Ma main se referme sur la nuque de mon gibier et l'attire contre moi. Ma bouche s'entrouvre et mes canines carressent tendrement la peau de son cou, de sa gorge avant de s'y enfoncer en un baiser passioné et mortel. Soudain cette chanson... cette maudite chanson ... En ce moment d'extase elle ressurgit... maudit rêve...Je me laisse griser par l'ivresse du sang tandis que CES paroles raisonnent dans ma tête...
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront vu s'enfuir tout ce qu'on à rêver ?
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront même oubliées tout ce qu'on s'est donnés ?
Aura tu ce regard, le même qu'aujourd'hui,
Lorsque tu le pose sur moi scèdant à tes envies ?
Où sera ton désir pour une vieille peau fripée ?
Quel sera ton plaisir à la carresser ?
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront vu s'enfuir tout ce qu'on à rêver ?
Que se passera t'il, quand les années passées,
Auront même oubliées tout ce qu'on s'est donnés ?
Que diront tes yeux lorsque sur le tard
Tu les posera sur moi, sur les rêves passés
Quand mon corp vieilli rappelera nos espoirs
Et plus encore, les non réalisés ?
Je sent des larmes couler sur mes joues...Comme il y a de cela des siècles... Quand... Avant que tu... Avant que je... Faite la taire !!! Mes canines se retire de la peau de ma victime et je l'envois d'un geste rageur s'écraser contre le mur de la pièce... Je me redresse...
J'AI FAIM !!!