par Marie Champlin Mer 19 Avr - 22:09
Je sort de l'enceinte de l'école, j'ai besoin d'etre seule. J'aimerais voir la tête de mon hote, de Smiler et de Sethienel a me voir ainsi sous les rayons du soleil. je m'eloigne rapidement me dirigeant vers les ruines.
Je ne sai ce qui m'arrive... Je me sent lasse et mélancolique... J'ai soif... Cette faim terrible qui me tenaille... Mon regard s'attarde sur les baptiments... les rues... les pavés de la cité... Durethir... Je quitte la cité... Mon regard se pose sur les ruines tandis que mon esprit salut les lieux.
Je vous salue, ruines solitaires, tombeaux saints, murs silencieux. Oui ! c'est a vous que j'adresse ma prière. Oui, tandis que votre aspect repousse d'un effroi secret les regard du vulgaire, mon coeur et mon ame trouvent a vous contempler le charme des sentiments et des hautes pensées. Combien de réflexions fortes ou touchantes n'offrez vous pas a ceux qui savent vous ecoutter et vous parler ? C'est vous qui, quand tous asservie se taisaient devant les tyrans, proclamiez déja les vérités qu'ils détestent, et qui, confondant la depouille des rois avec celle du dernier des esclaves, attestiez de l'égalité. C'est dans votre enceinte minérale, qu'amante solitaire de la liberté, j'ai vu m'apparaitre son génie, non pas tel que se le depeind le vulgaire incensé, armée de torche et de poignards, mais sous l'aspect auguste de la justice, tenant en ses mains les balances sacrés ou se pesent les actes des mortels aux portes de l'éternité.
J'aime a venir ici, lorsque le soleil, viens de se coucher, lorsqu'un bandeau rougeatre marque encore sa trace a l'horizon lointain des montagnes. Lorsque la pleine lune s'élève sur un fond bleuté. Le ciel est pur, l'air calme et serein, l'eclat mourant du jour tempere les ténèbres, la fraicheur naissante de la nuit calme les feux... L'oeil ne distingue plus aucun mouvemnts sur la terre monotone et grisatre, un vaste silence regne sur ce desert, a de longs ontervalle on entend le cris d'animaux nocturne. L'ombre croisse rapidement, et deja mes regards ne distinguent plus que les fantomes blanchatres des colonnes et des murs...
Je m'assied sur le tronc d'une colonne, appuyant mon coude sur mon genoux, la tête posée sur ma main, portant mes regards sur les ruines, je m'abandonne à mes pensées.
Ici, fleurit jadis, une ville opulente : ici fut le siege d'un puissant empire. Ces lieux maintenant si desert, une multitude vivante animait leurs enceintes, une foule active circulait dans ces rues et allées aujourd'hui solitaires. La ou aujourd'hui regne le silence, retentissait sans cesse le bruits des arts, les cris d'allegresse et de fete...Et voila maintenant ce qui subsiste de cette ville puissante, un lugubre squelette ! Voila ce qui subsiste d'une vaste domination, une souvenir obscur et vain ! Au concourt brillant qui se pressait sous ces portiques à succedé une solitude de mort. Le silence des tombeaux a prit la place du murmure des place publique. Ainsi perisse les ouvrages des hommes, ainsi s'evanouissent les empires et les nations... Mais tant que les pierres parleront tout ne sombrera pas dans l'oublie.
Il est temps que je retourne à mes hôtes... Je me redresse puis m'éloigne de quelques pas avant de me réfugier dans l'ombre d'une batisse puis je m'éclipse laissant ce lieu retrouver sa paix.