25 années ! 25 foutue années gâchées ! Ou plutôt mes 25 meilleures années sont derrière moi.
Pour quoi ? Pour avoir été parfaite ! Pour avoir obéie ! Pour avoir été à ma place et fais ce que je savais faire de mieux.
Ma famille, mes proches, tous … perdue par mon exil forcé. Un exil avec seulement ma conscience et la crainte de moi-même déjà avant. Aujourd’hui : c’est pire.
J’ai eu une vie qu’on pourrait dire « normal » jusque ma majorité. Nous vivions dans un vieux manoir en bourgogne, mais n’étions pas si aisé pour autant, c’est surtout l’air de campagne qui nous permettais d’y vivre et l’héritage familiale des bois environnant. Je suis l’aînée, de 2 ans de mon frère et de 9 et 12 ans de mes sœurs. Nous avons toujours aimés nos moment ensemble. On pourrait dire que j’ai passé une merveilleuse enfance innocente avec mon petit frère à faire les 400 coups aux possibles. En grandissant nous avons toujours gardé notre forte complicité.
Bien que contrairement aux autres filles, je n’aimais pas passer mon temps à me poudrer, roucouler ou me taper les mecs pour avoir le titre de miss pimbêche du lycée. Non bien au contraire, j’aimais m’entourer des garçons mais pour l’ambiance, une compagnie autre que pompon que partageaient les filles de mon âge. Ho ! Il y avait bien quelques nanas avec nous qui, comme moi, préférais la compagnie et la véritable amitié garçonne. Mais ne croyez pas qu’on n’avait pas notre part de féminité. Nous avions aussi nos petits faibles, pour tels ou tels garçons qu’on côtoyait. J’ai bien finis par craquer pour un bon pote un peu trop gentil. J’ai finalement pris peur de ce genre de sentiment. Je ne savais pas (et ne le sais certainement toujours pas) aimer à demi. Mais heureusement c’était la fin des études et nous partions plus ou moins de nos cotés.
J’ai tenté de percer dans l’art floral, ou plutôt dans le paysagisme, mais c’est visiblement un métier encore trop masculin ne serait-ce que pour être prise au sérieux. Et voilà qu’à mes 20 ans je suis la voie de mon petit frère : je m’engage dans l’armée.
Ça peu vous paraître encore pire comme objectif que le précédent, mais je m’y suis vite bien sentie. Après quelques baffes et un moche coup au moral, on finit par percer dans cet univers.
Je n’ai jamais aimée les échanges de coup de feu et combat armée ainsi. C’est pourquoi je me suis rapidement spécialisé dans le combat au corps à corps ou à l’arme blanche. Mais devant aussi utiliser l’arme à feu, j’ai tôt fais de me spécialisée dans le tir de précision. Et rapidement sélectionnée dans la 27ème des Chasseurs Alpins peu après mes 23 ans. Rare exceptions, surtout une femme.
« Chasseur un jour, Chasseur toujours ! ». Et c’est vrai. Une cicatrice d’une balle qui m’a traversé marque encore mon ventre. De nombreuses missions périlleuses plus tard avec mes frères, et j’étais entièrement des leurs. Mais je reste une femme. Et notre chef d’escouade a su me le faire voir. Il a été bien plus dur avec moi qu’avec les hommes moralement et physiquement. Mais j’ai tenue bon, jusqu’à une ultime épreuve insoupçonnée pour nous deux. Tomber amoureuse de lui m’a été moralement un coup de bélier dans mes murs mental.
J’ai alors pris conscience plus amplement de qui j’étais et ce que j’étais.
« Ordonne et j’obéie » peut-être est-ce là l’adage que j’aurais du avoir. Je me faisais peur, et aujourd’hui encore je me fais peur. Ma bestialité et ma froideur, mon calme et ma force, … tant de chose qui m’ont poussé à quitter les Diables Bleus.
Heureusement il ne me fallut pas longtemps à me faire oublier de cet univers. De recevoir une rente qui m’a seulement permis de tenir jusqu’à enfin trouver un travail qui me permettrait, je l’espérais aveuglément, de m’oublier aussi. La routine « boulot dodo » me remis rapidement sur pied, ainsi qu’une ou deux aventures sans lendemain qu’une amie me forçait à entretenir. Mais je leur préférais la compagnie de mes animaux de compagnie, 2 chats Tornade et Cyclope, et 2 dogues allemands Wolf et Logan.
J’aimais aussi à me vider l’esprit dans la forêt proche. Courir, respirer, écouter, … temps de bien que m’apportais ces bois. J’y découvrir même un étrange animal. Il avait visiblement toutes les caractéristiques d’un loup, pourtant sa taille, posture, silhouette, … m’était strictement inconnue. Et après quelques recherches je découvris qu’il s’agissait d’une espèce très éloigné dans le froid de l’Amérique du nord. Qui était d’ailleurs souvent apparenté à un chien presque semblable par nombre de négligent européens. Je ne pris pas teneur de cette information et après un long mois, je finis par l’amadouer et échanger quelques caresses et réconfort.
Seulement, quelques semaines plus tard, qui donc est cet homme étrange qui semble s’intéresser trop près à moi ? Sa tentative désespérer d’abord de séduction me flattais, depuis le temps que ça n’avais pas été le cas. Mais ce qu’il savait sur moi me foudroyas aussitôt.
Je tentais dès lors de l’éviter, de m’échapper de ses embuscades « romantiques » qu’il tentait. Au point d’en devenir énervant … j’en conclue presque à vouloir réagir de façon violente, comme je savais le faire, mais me dit que c’était outre mesure.
Vins alors le jour, où il fit un faux pas. Je savais qu’il me suivait, et je résolue d’en finir une bonne fois pour toute, d’une manière ou d’une autre. Malgré la peur qui me serais l’estomac, je me rendis dans une forêt, où j’aimais à me promener pour faire le vide, et donc connaissait assez bien l’endroit. J’attendais qu’il fasse nuit, sous une lune brillante, sachant que je ne le voyais jamais me suivre de jour. Là, m’enfonçant dans les bois, sans me retourner, ni douter être suivit par l’énergumène, je finis par tomber, dans une clairière, sur un groupe d’homme qui semblais discuter de façon très énervé. Ne voulant surtout pas interférer dans des histoires qui ne me concernais pas, je me résolue de m’éloigner …
Mon prétendant ne sembla pas avoir eu cette sagesse. Car, alors que je contournais la clairière, j’entendis clairement quelques hommes hurler avoir été trompé, et visiblement l’autre groupe voulais se défendre de cette accusation.
Les soudains hurlements sauvages me firent frissonner comme jamais au cours de ma vie. La rage et la haine semblait transparaître dans ce crie violent et animal. Je me tournai vers la clairière pour voir ce qu’il en retournait, mes jambes voulais elles partirent en retraite. Ce que je fis aussitôt lorsque ma vue se posa d’abord sur une bête monstrueusement grande, velue et enrager sous le clair de lune, puis sur le regard d’un des hommes qui se tourna soudain vers moi. Je ne sais pas ce qui me troubla le plus entre cette créature de poil gigantesque et l’allure bestial aux yeux d’un rouge reluisant dans la nuit.
Après une course effrénée à travers bois, j’arrivais enfin à la route et rejoins ma voiture qu’après une longue attente en bord de route, en proie à une peur quasi paranoïaque.
Enfin chez moi, je repris bien mes esprits. Après une bonne douche, la sonnette d’entrée me fit sursauter alors que je m’attendais à absolument tout ce qui était imaginable, surtout en pleine nuit. Je fus surprise et apeuré de voir mon loup des bois devant ma porte … comment était-il arrivé là ? Les blessures saillantes sur ses flancs et sa gueule me firent le précipiter dans mon appartement pour le soigner. C’est alors que je le vis sous mes yeux complètement ahurie, impossible de réagir : le loup se déformer et se transformer en un humanoïde, qui, en se relevant, se révéla être un humain. Je reconnue aussitôt son visage, alors que c’était des yeux rouge brillant qui me regardais la dernière fois.
Je me précipitais pour l’assommer, seulement il fut plus rapide et plus fort que moi et me maîtrisa en quelques passes. Certainement trop imbue de moi, je ne voulue pas crier.
- Puis-je désormais vous lâcher sans que vous ne tentiez de m’étrangler et m’empêchiez de vous expliquer le pourquoi du comment ?
Je lui répondis d’un grommellement, promettant plutôt de l’écorcher pour avoir osé me tromper ainsi.
Après avoir rit jovialement, il entreprit de m’expliquer ce qu’il était. Un être mi-vampire mi-loup-garou, qui voyage afin de faire accepter son clan aux seins des 2 races, ainsi qu’améliorer au possible les relations tendues entre ceux-ci justement.
Il n’eu pas le temps de m’en apprendre d’avantage. A peine eu-t-il le temps de me jeter par la fenêtre (du 2ème étages !!), la porte d’entrée explosa sous un coup de la bête monstrueuse poilue que j’avais espéré avoir rêvé. Le choc plus bas me fit perdre conscience.
Le réveil fut quelque peu … brutal. Emotionnellement parlant.
J’étais en pleine forêt avec pour réconfort : mes 2 chats et mes 2 dogues allemands. Étrangement ils restaient bien avec moi sans s’écarter lorsque je décidais enfin de m’éloigner; m’observant, ou plutôt : me veillant.
Malgré les quelques heures que je passais à vouloir rejoindre la lisière de la forêt, la nuit tomba rapidement. Je continuai pourtant jusqu’à revoir ce loup étrange. Aussitôt mes chiens et chats allèrent à sa rencontre de façon plus qu’amicale… je n’en croyais pas mes yeux et ne savais que faire. Et sous mes yeux, le loup se transforma lentement en un homme. Celui qui était venue me voir chez moi la veille. Malgré ma fureur d’avoir été trompé ainsi, et le mal aux mains à force de le frapper, je finis par céder. Et il entreprit enfin de tout m’expliquer en détails.
De sa nature demi-Loup-Garou/demi-Vampire. Du monde réel dans lequel nous vivons. Du monde des ténèbres tel qu’il est dissimulé aux Hommes.
Je ne pouvais que le croire. Et les mois qui suivirent ne permirent qu’à confirmer ses paroles ; mais j’y arrive.
Après ma perte de conscience, il termina un combat acharné contre la créature furieuse et ne réussie à le vaincre qu’en détruisant mon appartement par la même occasion dans une explosion de gaz. La découverte des cendres le lendemain me value une 1er page sur ma mort tragique … Je venais de disparaitre du monde des Hommes.
J’étais tiraillé par la crainte, la curiosité, le désir … mais je ne pouvais plus faire marche arrière. Je suis morte… qu’il en soit ainsi.
Nous partîmes donc reprendre le processus de son aventure, faire conclure des pactes entre les lupins et les vampires et faire accepter le clan des Lupus aux 2 races. Warren est un fervent défenseur de la reconnaissance et du respect des races entre elles. Je suis bien moins respectueuse de ces vertus, mais avec lui je les dispensais au possible sur notre route.
Ce n’est que 8 mois plus tard donc que bascula de nouveau notre destin. De passage rapide dans ma ville d’origine, nous nous sommes rendues chez les vampires avec leurs accords. Seulement une surprise de taille m’attendait. L’homme, qui quelques mois auparavant s’était épris de moi, et que je voulais dissuader de façon net, est bien plus qu’un homme. La vision de cette étrange personne comme simple sujet du trône de la ville, me fit frémir. Simple sujet mais vampire tout de même. Et il me reconnue évidement aussitôt, alors qu’il me croyait morte.
Les choses se précipitèrent. Nous fuîmes aussitôt cette ville, mais il nous retrouvait toujours. Toujours humaine, il désirait clairement me posséder comme son infante. D’après Warren, il était enfin plus que temps de passer à la suite des évènements. Nous partîmes alors pour son pays d’origine, l’Amérique du Nord. Étant encore humaine, je m’assurant de son voyage dans un cercueil, toujours accompagné de mes animaux.
Une fois sur ses terres natales, il me présenta à sa tribu. Et je fus étreinte par mon amour les jours qui suivirent.
Je passais enfin une année tranquille en compagnie de mes semblables, d’idéo aussi divers et variés que nous l’étions, mais dans un réel esprit de meute.
Je fis alors à mes dogues le don de mon sang afin de les rendre extrêmement fort en ma compagnie.
Aujourd’hui nous voyageons dans les grandes forêts du nord de l’Amérique. Warren et moi allants fréquemment dans les villes pour tenter de faire accepter mutuellement les lupins et les vampires.
Voila le contenu principal du BG vous reste entièrement accessible pour ceux qui ne connaisse pas ce clan, mon clan (et ils sont nombreux) dites vous simplement que les membres de "La Griffe" ne sont que la partie visible de ce que nous sommes. Et puis pourquoi parler d'un clan honnis de presque tous ? Ne vaut il mieux pas l'éradiquer de toutes les mémoires ?
Pour quoi ? Pour avoir été parfaite ! Pour avoir obéie ! Pour avoir été à ma place et fais ce que je savais faire de mieux.
Ma famille, mes proches, tous … perdue par mon exil forcé. Un exil avec seulement ma conscience et la crainte de moi-même déjà avant. Aujourd’hui : c’est pire.
J’ai eu une vie qu’on pourrait dire « normal » jusque ma majorité. Nous vivions dans un vieux manoir en bourgogne, mais n’étions pas si aisé pour autant, c’est surtout l’air de campagne qui nous permettais d’y vivre et l’héritage familiale des bois environnant. Je suis l’aînée, de 2 ans de mon frère et de 9 et 12 ans de mes sœurs. Nous avons toujours aimés nos moment ensemble. On pourrait dire que j’ai passé une merveilleuse enfance innocente avec mon petit frère à faire les 400 coups aux possibles. En grandissant nous avons toujours gardé notre forte complicité.
Bien que contrairement aux autres filles, je n’aimais pas passer mon temps à me poudrer, roucouler ou me taper les mecs pour avoir le titre de miss pimbêche du lycée. Non bien au contraire, j’aimais m’entourer des garçons mais pour l’ambiance, une compagnie autre que pompon que partageaient les filles de mon âge. Ho ! Il y avait bien quelques nanas avec nous qui, comme moi, préférais la compagnie et la véritable amitié garçonne. Mais ne croyez pas qu’on n’avait pas notre part de féminité. Nous avions aussi nos petits faibles, pour tels ou tels garçons qu’on côtoyait. J’ai bien finis par craquer pour un bon pote un peu trop gentil. J’ai finalement pris peur de ce genre de sentiment. Je ne savais pas (et ne le sais certainement toujours pas) aimer à demi. Mais heureusement c’était la fin des études et nous partions plus ou moins de nos cotés.
J’ai tenté de percer dans l’art floral, ou plutôt dans le paysagisme, mais c’est visiblement un métier encore trop masculin ne serait-ce que pour être prise au sérieux. Et voilà qu’à mes 20 ans je suis la voie de mon petit frère : je m’engage dans l’armée.
Ça peu vous paraître encore pire comme objectif que le précédent, mais je m’y suis vite bien sentie. Après quelques baffes et un moche coup au moral, on finit par percer dans cet univers.
Je n’ai jamais aimée les échanges de coup de feu et combat armée ainsi. C’est pourquoi je me suis rapidement spécialisé dans le combat au corps à corps ou à l’arme blanche. Mais devant aussi utiliser l’arme à feu, j’ai tôt fais de me spécialisée dans le tir de précision. Et rapidement sélectionnée dans la 27ème des Chasseurs Alpins peu après mes 23 ans. Rare exceptions, surtout une femme.
« Chasseur un jour, Chasseur toujours ! ». Et c’est vrai. Une cicatrice d’une balle qui m’a traversé marque encore mon ventre. De nombreuses missions périlleuses plus tard avec mes frères, et j’étais entièrement des leurs. Mais je reste une femme. Et notre chef d’escouade a su me le faire voir. Il a été bien plus dur avec moi qu’avec les hommes moralement et physiquement. Mais j’ai tenue bon, jusqu’à une ultime épreuve insoupçonnée pour nous deux. Tomber amoureuse de lui m’a été moralement un coup de bélier dans mes murs mental.
J’ai alors pris conscience plus amplement de qui j’étais et ce que j’étais.
« Ordonne et j’obéie » peut-être est-ce là l’adage que j’aurais du avoir. Je me faisais peur, et aujourd’hui encore je me fais peur. Ma bestialité et ma froideur, mon calme et ma force, … tant de chose qui m’ont poussé à quitter les Diables Bleus.
Heureusement il ne me fallut pas longtemps à me faire oublier de cet univers. De recevoir une rente qui m’a seulement permis de tenir jusqu’à enfin trouver un travail qui me permettrait, je l’espérais aveuglément, de m’oublier aussi. La routine « boulot dodo » me remis rapidement sur pied, ainsi qu’une ou deux aventures sans lendemain qu’une amie me forçait à entretenir. Mais je leur préférais la compagnie de mes animaux de compagnie, 2 chats Tornade et Cyclope, et 2 dogues allemands Wolf et Logan.
J’aimais aussi à me vider l’esprit dans la forêt proche. Courir, respirer, écouter, … temps de bien que m’apportais ces bois. J’y découvrir même un étrange animal. Il avait visiblement toutes les caractéristiques d’un loup, pourtant sa taille, posture, silhouette, … m’était strictement inconnue. Et après quelques recherches je découvris qu’il s’agissait d’une espèce très éloigné dans le froid de l’Amérique du nord. Qui était d’ailleurs souvent apparenté à un chien presque semblable par nombre de négligent européens. Je ne pris pas teneur de cette information et après un long mois, je finis par l’amadouer et échanger quelques caresses et réconfort.
Seulement, quelques semaines plus tard, qui donc est cet homme étrange qui semble s’intéresser trop près à moi ? Sa tentative désespérer d’abord de séduction me flattais, depuis le temps que ça n’avais pas été le cas. Mais ce qu’il savait sur moi me foudroyas aussitôt.
Je tentais dès lors de l’éviter, de m’échapper de ses embuscades « romantiques » qu’il tentait. Au point d’en devenir énervant … j’en conclue presque à vouloir réagir de façon violente, comme je savais le faire, mais me dit que c’était outre mesure.
Vins alors le jour, où il fit un faux pas. Je savais qu’il me suivait, et je résolue d’en finir une bonne fois pour toute, d’une manière ou d’une autre. Malgré la peur qui me serais l’estomac, je me rendis dans une forêt, où j’aimais à me promener pour faire le vide, et donc connaissait assez bien l’endroit. J’attendais qu’il fasse nuit, sous une lune brillante, sachant que je ne le voyais jamais me suivre de jour. Là, m’enfonçant dans les bois, sans me retourner, ni douter être suivit par l’énergumène, je finis par tomber, dans une clairière, sur un groupe d’homme qui semblais discuter de façon très énervé. Ne voulant surtout pas interférer dans des histoires qui ne me concernais pas, je me résolue de m’éloigner …
Mon prétendant ne sembla pas avoir eu cette sagesse. Car, alors que je contournais la clairière, j’entendis clairement quelques hommes hurler avoir été trompé, et visiblement l’autre groupe voulais se défendre de cette accusation.
Les soudains hurlements sauvages me firent frissonner comme jamais au cours de ma vie. La rage et la haine semblait transparaître dans ce crie violent et animal. Je me tournai vers la clairière pour voir ce qu’il en retournait, mes jambes voulais elles partirent en retraite. Ce que je fis aussitôt lorsque ma vue se posa d’abord sur une bête monstrueusement grande, velue et enrager sous le clair de lune, puis sur le regard d’un des hommes qui se tourna soudain vers moi. Je ne sais pas ce qui me troubla le plus entre cette créature de poil gigantesque et l’allure bestial aux yeux d’un rouge reluisant dans la nuit.
Après une course effrénée à travers bois, j’arrivais enfin à la route et rejoins ma voiture qu’après une longue attente en bord de route, en proie à une peur quasi paranoïaque.
Enfin chez moi, je repris bien mes esprits. Après une bonne douche, la sonnette d’entrée me fit sursauter alors que je m’attendais à absolument tout ce qui était imaginable, surtout en pleine nuit. Je fus surprise et apeuré de voir mon loup des bois devant ma porte … comment était-il arrivé là ? Les blessures saillantes sur ses flancs et sa gueule me firent le précipiter dans mon appartement pour le soigner. C’est alors que je le vis sous mes yeux complètement ahurie, impossible de réagir : le loup se déformer et se transformer en un humanoïde, qui, en se relevant, se révéla être un humain. Je reconnue aussitôt son visage, alors que c’était des yeux rouge brillant qui me regardais la dernière fois.
Je me précipitais pour l’assommer, seulement il fut plus rapide et plus fort que moi et me maîtrisa en quelques passes. Certainement trop imbue de moi, je ne voulue pas crier.
- Puis-je désormais vous lâcher sans que vous ne tentiez de m’étrangler et m’empêchiez de vous expliquer le pourquoi du comment ?
Je lui répondis d’un grommellement, promettant plutôt de l’écorcher pour avoir osé me tromper ainsi.
Après avoir rit jovialement, il entreprit de m’expliquer ce qu’il était. Un être mi-vampire mi-loup-garou, qui voyage afin de faire accepter son clan aux seins des 2 races, ainsi qu’améliorer au possible les relations tendues entre ceux-ci justement.
Il n’eu pas le temps de m’en apprendre d’avantage. A peine eu-t-il le temps de me jeter par la fenêtre (du 2ème étages !!), la porte d’entrée explosa sous un coup de la bête monstrueuse poilue que j’avais espéré avoir rêvé. Le choc plus bas me fit perdre conscience.
Le réveil fut quelque peu … brutal. Emotionnellement parlant.
J’étais en pleine forêt avec pour réconfort : mes 2 chats et mes 2 dogues allemands. Étrangement ils restaient bien avec moi sans s’écarter lorsque je décidais enfin de m’éloigner; m’observant, ou plutôt : me veillant.
Malgré les quelques heures que je passais à vouloir rejoindre la lisière de la forêt, la nuit tomba rapidement. Je continuai pourtant jusqu’à revoir ce loup étrange. Aussitôt mes chiens et chats allèrent à sa rencontre de façon plus qu’amicale… je n’en croyais pas mes yeux et ne savais que faire. Et sous mes yeux, le loup se transforma lentement en un homme. Celui qui était venue me voir chez moi la veille. Malgré ma fureur d’avoir été trompé ainsi, et le mal aux mains à force de le frapper, je finis par céder. Et il entreprit enfin de tout m’expliquer en détails.
De sa nature demi-Loup-Garou/demi-Vampire. Du monde réel dans lequel nous vivons. Du monde des ténèbres tel qu’il est dissimulé aux Hommes.
Je ne pouvais que le croire. Et les mois qui suivirent ne permirent qu’à confirmer ses paroles ; mais j’y arrive.
Après ma perte de conscience, il termina un combat acharné contre la créature furieuse et ne réussie à le vaincre qu’en détruisant mon appartement par la même occasion dans une explosion de gaz. La découverte des cendres le lendemain me value une 1er page sur ma mort tragique … Je venais de disparaitre du monde des Hommes.
J’étais tiraillé par la crainte, la curiosité, le désir … mais je ne pouvais plus faire marche arrière. Je suis morte… qu’il en soit ainsi.
Nous partîmes donc reprendre le processus de son aventure, faire conclure des pactes entre les lupins et les vampires et faire accepter le clan des Lupus aux 2 races. Warren est un fervent défenseur de la reconnaissance et du respect des races entre elles. Je suis bien moins respectueuse de ces vertus, mais avec lui je les dispensais au possible sur notre route.
Ce n’est que 8 mois plus tard donc que bascula de nouveau notre destin. De passage rapide dans ma ville d’origine, nous nous sommes rendues chez les vampires avec leurs accords. Seulement une surprise de taille m’attendait. L’homme, qui quelques mois auparavant s’était épris de moi, et que je voulais dissuader de façon net, est bien plus qu’un homme. La vision de cette étrange personne comme simple sujet du trône de la ville, me fit frémir. Simple sujet mais vampire tout de même. Et il me reconnue évidement aussitôt, alors qu’il me croyait morte.
Les choses se précipitèrent. Nous fuîmes aussitôt cette ville, mais il nous retrouvait toujours. Toujours humaine, il désirait clairement me posséder comme son infante. D’après Warren, il était enfin plus que temps de passer à la suite des évènements. Nous partîmes alors pour son pays d’origine, l’Amérique du Nord. Étant encore humaine, je m’assurant de son voyage dans un cercueil, toujours accompagné de mes animaux.
Une fois sur ses terres natales, il me présenta à sa tribu. Et je fus étreinte par mon amour les jours qui suivirent.
Je passais enfin une année tranquille en compagnie de mes semblables, d’idéo aussi divers et variés que nous l’étions, mais dans un réel esprit de meute.
Je fis alors à mes dogues le don de mon sang afin de les rendre extrêmement fort en ma compagnie.
Aujourd’hui nous voyageons dans les grandes forêts du nord de l’Amérique. Warren et moi allants fréquemment dans les villes pour tenter de faire accepter mutuellement les lupins et les vampires.
Voila le contenu principal du BG vous reste entièrement accessible pour ceux qui ne connaisse pas ce clan, mon clan (et ils sont nombreux) dites vous simplement que les membres de "La Griffe" ne sont que la partie visible de ce que nous sommes. Et puis pourquoi parler d'un clan honnis de presque tous ? Ne vaut il mieux pas l'éradiquer de toutes les mémoires ?